samedi 19 mai 2007

Vide, vide d'en haut, vie d'en haut.

Décembre 2005. Article pour parler de moral, ça tombe bien j'ai une grande morale : - détester les questions çavatantes. Démonstration : Perso A : salut, ça va ? Perso B : oui et toi ? Perso A : ça va. Perso B : ok. Fin de la conversation, on aurait pu s'éviter des discours inutiles. Effet inverse : Perso A : salut, ça va ? Perso B : non et toi ? Perso A : pourquoi ? Perso B : parce que. (ou parce que + suite.) Perso A : :( (ou :'(, :"(, :/, \: tous les smileys tristes quoi.) Fin de la conversation, on aurait pu s'éviter des discours inutiles. Dans un autre genre existe aussi : Perso A : sa va ? Le perso B est hors-ligne. Trêves de MSNerie, virtuellement parlant, c'est simple ! Mais dans la réalité, c'est horrible ces gens çavatants. Exemple concret : 8h "oui ça va et toi ?" 8h30 "ué." 9h "ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii." 10h (juste une heure de répit) "oui..." 10h30 (surtout ne pas craquer, conservez un air serein, j'ai rien entendu, t'as entendu quelque chose toi ? oh t'as vu dehors, il pleut) "silence donc." Ce gentil exemple concret a répondu 4 fois à la même question de la même personne, 4 fois sur 5. Pour n'avoir pas répondu la cinquième fois, il passera pour un asocial, malpoli, grincheux, ours mal léché. Le pauvre exemple concret n'aura pas eu de chance décidément. Cet exemple concret n'est pas comme moi, parlons de moi tiens ! Face à de telles agressions, que fais-je ? Je réponds la première fois parce que je suis encore dans mon lit, je réponds très poliment la deuxième fois, quant à la troisième fois, je passe directement à la pluie. Il y a des tas de vocations médicinales : ils se préoccupent tous de votre santé, en vous demandant incessamment si ça va ou non. Il n'y a pas d'échelle du bonheur, alors, j'en crée bien aimablement une. 10 ! Le maximum, vous allez bien, vous avez sauté de votre lit à pieds joints ! vous chantonnez "la vie est belle, le monde et beau et j'ai envie de crier..." et là vous criez votre bonheur. 9 ! Un quasi-maximum, la journée s'annonce bonne pour vous, vous chantonnez "la vie est belle, le monde et beau et j'ai envie de crier..." mais vous vous abstenez de crier. 8. Un quasi quasi-maximum, la journée va se passer dans la joie et la bonne humeur, vous voyez des oiseaux chanter et vous souriez béatement. 7. On s'éloigne lentement mais sûrement du maximum. Vous vous levez du pied droit. Jetons un coup d'oeil par la fenêtre, y a du soleil et des oiseaux. 6. Vous avez failli poser votre pied gauche avant le droit sur le sol, mais vous vous ravisez ! Légère brume sur la ville encore endormie et vous, vous êtes debout. 5. Voulant absolument poser le pied droit à terre, vous ne faîtes qu'un avec vos draps, et vous élardez par terre. Votre auriculaire saigne. 4. Pas d'histoire de pieds cette fois-ci, vous projetez votre radio-réveil beuglant par terre, celui-ci vous entraîne dans votre chute. Vous êtes un paillasson. 3. Roulé-boulé sur le côté, votre nez a touché terre. Vous rampez jusque la cuisine, vous munissez d'une biscotte, allez à votre fenêtre et la jetez sur un moineau piaillant. 1-0. 2. Réveil en sursaut, déja 10 minutes que le réveil sonne. Vous zombitez pour parvenir à la cuisine, pestez contre les oiseaux et n'avez pas le temps de boire votre excitant du matin. 1. Vous fantômez avec votre boulet aux pieds, en l'occurence les draps dont vous n'avez pas pu vous dépêtrez, lancez la machine à café. Au final, vous buvez de l'eau chaude; le paquet de café est toujours bien au chaud dans son tiroir. 0. Alarme, warning, Achtung. Lancer du réveil contre le mur en face, chute de vous aux pieds du lit, les doigts des deux mains sont mortellement touchés. Déjà une demi-heure de retard. La machine à café ne fonctionne plus, le bol ne sert à rien. Ouverture de la fenêtre lancer de bol sur le chat qui vient miauler à la porte. 1-0. 1h de retard. Vous vous recouchez.

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