mercredi 30 mai 2007
Enrobée à poix blancs sur couleur néant.
Celle qui porte une robe peut dire qu'elle est enrobée, sans complexe.
On obéissait au doigt et à l'oeil,
mais surtout au doigt,
car on était aveugle.
Je vais vous avouer une chose :
Les marmots aiment beaucoup le comique de répétition,
les adultes aussi d'ailleurs.
Je vais vous avouer une chose :
Les marmots aiment beaucoup le comique de répétition,
les adultes aussi d'ailleurs.
Je vais vous avouer une chose :
Souvent, le comique de répétition dit exactement la même chose que précédemment.
Après avoir longuement parlé chaussures avec toi,
j'espère qu'une fois rentré chez toi,
tu n'as pas fait des pieds et des chaussures.
Pourquoi s'en faire pour quelques lettres ?
L'argent me brûle les doigts,
l'envie me brûle l'argent,
elle se l'envie de toi,
et ce, pour encore longtemps.
Je l'apprends la main dans le sac.
- Quelles écoles les futurs espions doivent-ils intégrer ? une faculté d'espionnage ?
- Ah bah ça mon vieux ! elle est bien cachée.
Rentrée des classes à Neuilly sur Seine.
Le proviseur fait l'appel :
"- Marie Dupont, terminale littéraire,
Pierre Martin, première scientifique,
Rachid ben Youssef, terminale 4.
- Mais m'sieur ! j'suis en 6ème moi !
- Non, non, Roissy, terminale 4, 13 heures."
Une grosse colère : c'est quand on fulmine à 500 mètres d'altitude ?
Si Belmondo avait été tennisman, peut-être aurait-il été l'ace des aces.
Set une hypothèse.
Jeu ne jure de rien !
mardi 29 mai 2007
Vous n'avez pas le droit de changer, non !
L'émeu a des émois,
ça démange les anges de les déranger.
Le chat en était déjà à sa sixième vie foutue,
une fausse patte de plus, et il était perdu.
Changer s'avère être un Art.
Peut-être qu'il vaut mieux rester fade et borné.
lundi 28 mai 2007
La pah n'assez, ah non, ce n'est pah assez.

you told me about the
blu' blu' sky.
Lemon Tree, Fool's Garden.
Les mouches se posent sur les vaches.
Or, une mouche s'est posée sur moi.
Donc, je...je... ne sais que bien trop faire les sophismes.
À ne pas confondre le sot et le ça.
Il roulait en pleins phares,
il devait être à l'ouest.
Sacré cow-boy breton,
je te tire mon chapeau rond.
Quand on est égaré en montagne,
c'est plaine perdue de trouver âme qui vive,
c'est une question de relief.
À ses yeux, je n'ai aucune grâce,
Quel idiot !
Me renier à ce point.
Veut-il mon exil sur un rocher ?
J'ai embrassé l'habit de missionnaire,
mais ça ne m'a pas emballé.
Si j'écris un, deux, trois sur ton dos,
ça veut dire que je compte sur toi.
La pluie est un symptôme caractéristique du troisième âge (c'est indécent de dire "des vieux") :
les vieux sont toujours pluvieux.
Ils m'ont pincée, sans rire.
L'humour ire,
pour des idées.
samedi 26 mai 2007
Comme Hans ment (et que Gretel grelotte), voici le début.
Oscar le sauvage.

Décision qui ne reviendra pas sur ses pah.

J'aime assez ce site, l'image en découlant.
palapapapapam.
L'ONU est à poil, mais ne marche pas avec des piles.
Pile poil.
L'eau nue n'est pas pudique, qu'est-ce qu'elle unit les nations !
La spatule stipule que,
les moineaux ont de mignons moignons.
Je suis assez décousue ces temps-ci, j'ai du perdre le fil.
"Donner la mort me paraît, au contraire, une excellente prise de conscience avec la vie."
Le voyageur sans bagage, Anouilh.
Bandes dessinées :
Le retour à la terre
3. LE VASTE MONDE.
Et finalement, Mariette est enceinte au grand dam de Manu, le futur papa angoissé.
4. LE DÉLUGE.
Il ne fait pas très beau aux Ravenelles.
"Ce sanglier n'est-il pas le symbole de ce père absent que tu cherches ?
Réfléchis Coeur-Pur : N'es-tu pas à ton père par le sang lié ? ... Sang lié...Sanglier !"
Narguez les canards !
Blague :
C'est une petite vieille qui marche sur le trottoir avec deux sacs, un dans chaque main.
Il y a un trou dans un des deux sacs et, à quelques reprises, un billet de 20€ s'échappe du sac et tombe sur le ciment.
Un policier remarque ce qui se passe et l'arrête :
"- Madame, il y a des billets de 20€ qui tombent de votre sac.
- Oh mon Dieu", dit la petite vieille, "je vais retourner sur mes pas pour voir si je peux en trouver d'autres, merci de m'en avertir!"
"- Attendez un peu, comment avez-vous eu tout cet argent, l'avez-vous volé?"
" - Oh non", dit la vieille, "voyez-vous, à l'arrière de ma maison, c'est le stationnement du stade de football. Chaque fois qu'il y a un match, il y a plein de spectateurs qui viennent faire pipi dans les buissons, directement dans mes plates-bandes. Alors je me cache dans les buissons avec des cisailles et quand quelqu'un pointe son organe dans le buisson, je dis : " C'est 20€ ou tu la perds !"
" - Hey, c'est pas une mauvaise idée !" dit le policier en riant, "Et qu'est-ce que vous transportez dans l'autre sac ?"
" - Ben", dit la vieille dame, "c'est pas tout le monde qui accepte de payer !"
- Indécence : la gourmandise.
Travail...aie, tas d'paille.
Le mot justice vient du latin jus
qui l'eût cru ?
sûrement pas le citron,
car il était pressé.
- J'abonde plus, James Jabonde.
- Y a pas qu'la physique qui compte, y a aussi la chimie.
- Ça crève les yeux, Oedipe.
( Ç : 0199.)
Dessinez deux bancs !
Banc de dessinés.
Un ordre quelque peu chaotique.

- Mon organisation à moi comprend une certaine rigueur, pour preuve :
je fais tout rien qu'à la dernière minute, ça en demande de l'exigence pour ne pas avoir la tentation de tout faire avant.
- Si Mégret maigrit, où est alors passé le magret ? morgonne Maigret devant un Magritte.
(Et là, à ce moment précis, en lecteurs lettrés que vous êtes, vous courez voir si le verbe "morgonner" existe.)
P.5
"Tu savais que la digitale pourpre était une fleur super-toxique ?! ...Ingérer ses feuilles peut provoquer des ulcères graves et entraîner la mort !!"
P.6
"Tu n'es plus la même avec moi depuis le déménagement, Mariette...Attention, Mariette...je vais mâchouiller des feuilles de digitale..."
- Tu crois que Simone veille au grain ?
-Oui, mais elle nous les casse (les grains).
Lassie se lance à l'assaut de lycéens licencieux aux cheveux lisses.
ça n'a pas de sens !
Il n'a pas de Lasso,
quoiqu'il en soit, Glory à lui.
ONE BEER MAKES ME FEEL BETTER
TWO BEERS MAKE THE WORLD BETTER
THREE BEERS MAKE ALL THE GIRLS LOOK BETTER
(dicton anglais)
Il y a des jours comme-ci,
et des nuits comme-ça.
- Regarde-moi dans le vide.
- Yeux de biche effarouchés.
- Un regard-vie, deux sens.
- Beaux pieds, ma biche.
"si c'est dans mes cordes, bien entendu. -une corde pour te pendre ?"
Une musique : Petite blonde du boulevard brune. (Manu Chao)
Petite blonde du Boulevard Brune ...
Je t'allume ... et je te fume ...
Le long du car de la police
Au coin du square ... tu ne dis rien
Quel est ton nom ? Je ne sais pas !
Où est ce que tu vas ? Je ne sais plus !
Petite blonde du Boulevard Brune ...
Je t'allume .... et je te fume ...
Les chiens ont soif ... les pigeons volent ...
La mare est pleine ... des chiffres d'or ...
Il pleut des larmes de crocodile ...
La vie est belle ... le monde pourri ...
Paris le jour, Paris la nuit
Paris les flics, Paris punit
Petite Blonde du Boulevard Brune
Dans la fumée, mon infortune
Petit mégot sous ma semelle
Et les képis qui m'importunent
Encore une fois, d'où est-ce que tu viens ?
Où est ce que tu vas ?
Rien dans les poches, la nuit est moche
Je ne sais pas, je ne dis rien
Boulevard Brune, il est minuit
Elle était blonde et si jolie
Petite blonde du Boulevard Brune
Histoire de deux politiciens qui discutent :
- Tiens-toi droite, Ségolène.
- Ne sois pas si gauche, Nicolas.
Ou alors est-ce l'inverse, peut-être ai-je mal entendu.
Est-ce que, les fossoyeurs, lorsqu'ils jouent aux cartes, disent : "je me défausse" ?
Réponse faite par W. : Oui, et d'ailleurs, ça fait rire tous ses collègues, avec un rire d'outre-tombe.
Est-ce que l'envie vient en enviant..?
Et si en enviant, on devenait vivant ?
Qu'adviendrait-il alors des survivants ?
Est-ce qu'il leur reste malgré tout des envies ?
Que souhaitez-vous ? Un ensemble de feuilles de papier imprimées, SVP ?
Des doigts qui glissent sur une couverture, d'un air songeur.
La surface plane, qu'on touche comme une bête curieuse, ne bronche pas.
Elle sait que c'est là son heure de gloire ; bientôt elle sera retournée, puis vilainement oubliée. L'attente...180 pages ou 320, deux jours ou 5 mois.
Et à nouveau cette couverture, regardée d'un oeil différent cette fois-ci. Elle n'a plus aucun secret à cacher, on sait tout. Elle est une fois de plus vaincue, et n'a plus que le droit à un triste sort : on l'écornera, la ternira, l'entâchera...déchirure.
Tu ne couvriras plus rien.
- Comment va la douleur ?
Un délice s'il en est.
Rencontre de deux personnages aux caractères opposés.
Un crétin solaire et un éradicateur de nuisibles.
Un style piquant, qui sait tout faire : nous faire sourire, nous émouvoir, nous faire rire...
Et, pour ne rien vous cacher, une très jolie couverture, sobre à souhait.
Un coup de coeur.
"Dieu existe, mais il n'avait pas cette tête de Père Noël furax qu'on lui prête ordinairement. D'abord, c'était une femme, noire."
- Givrée
Une histoire d'am...de tendresse cernée de réfrigérateurs.
"Tout cela peut paraître négligeable au regard de la vie. Comme la littérature au regard du monde. Comme toutes les formes de commentaire au regard du réel. Et pourtant."
- En attendant le roi du monde
"Qu'allons-nous donc pouvoir foutre ?"
C'est précisément à cette question que répond le livre.
Roman picaresque, au pays des morues et cie.
La bonne surprise innovante : le petit speech au début de chaque chapitre qui étale les mots-clef du chapitre et qui prêtent, le plus généralement, à sourire.
Grand éclat de rire grâce à la phrase de Pépé : "J'ai rêvé que vous me foutiez dans le Tage, toi et ton imbécile de pote !"
"L'ennui ronge tout, la liberté s'est prostituée."
- Présent ?
Moyennement apprécié au début de ma lecture, ce livre pose trop de questions, un brin agaçant. Un style d'écriture que je n'aime pas particulièrement, je ne saurai pas expliquer ce qui me déplaît, peut-être ses accumulations de mots trop poussées parfois...
Au final, une auteure magistralement empathique, qui nous convainc de s'accaparer ses personnages. Émotions.
"Avec les mots on devient."
Allumée, calumet, salut mais...papier d'alu ?
Histoire courte d'une casserole et d'une passoire :
- Dis casserole, tu veux bien faire l'amour maintenant ?
- Non pas c'soir, j'ai la migraine.
- Il paraîtrait que sur le Golgotha, cette inscription est lisible "In Jesus, we crust."
UNE BLAGUE PLUS FACILE À COMPRENDRE :
"-Mes parents m'engueulent pour quelque chose que je n'ai pas fait !
-Et, c'était quoi ?
-Mes devoirs."
un ravissement pour les zygomatiques...c'est pas automatique, parlez-en aux déprimés.
Fantasque tic de faire tac., peut-être est-il toqué.
Cinéma.
Parlons peu, parlons cinéma.
- Le voile des illusions.
Chine, paysages sublimes, musique envoûtante.
Un très joli couple, radicalement opposé, pris dans la tourmente du choléra.
Entre mépris et désamour, orphelins et nationalistes, ils parviendront à se retrouver, mais...
La fin est chiante, "de retour, 5 ans après !" un décalage qui rompt ce qui faisait la beauté de ce film.
- La cité interdite.
Chine, dans les fastes du palais royal.
Magnifique reine interprétée par Gong Li.
Très coloré, mais l'image la plus marquante est sans doute la confrontation de la couleur jaune et grise, puis les chrysanthèmes jaunes maculés de sang.
Un héroïsme fou ou une folie héroïque.
Des trahisons et une cruauté sans borne.
Avril vrilla les oreilles, 2007.
- Est-ce que les top-model hémophiles, ça existe ?
- Deux étudiants en informatique, plus précisément en HTML, doivent passer un concours.
Le premier dit à l'autre : "j'ai peur."
Le deuxième lui répond : "c'est pareil pour moi, je balise."
Chassez le naturel, il revient en boîtant.
Serrer un scélérat plein de célérité, en voilà une histoire !
Histoire d'un présomptueux et d'un nihiliste :
"-Moi, j'écris assez facilement, il suffit que tu me dises quelques mots et je suis parti !
-Va-t-en."
-Quelle partie du corps aimes-tu le moins chez toi ?
-Je dirai essentiellement le bas, en commençant par les cheveux.
Cinéma.
13 Tzameti : un coup de poing dans l'estomac. Un cloaque glauque.
Sur la route de Madison : Et pourquoi pas, Francesca Kincaid ?
Aucune envie de taper une ligne de plus. (là où l'écrit performatif prend toute sa mesure.)
mercredi 23 mai 2007
Il me faudrait faire des rubriques, mais comment ?

Ici pourrait commencer la rubrique Septième art.
2046 - Wong Kar-Wai.
2046, une chambre, une année, un ailleurs.
Un homme, écrivain de romans érotiques, se rappelle...
ses amours plus ou moins passionnées,
entrecoupées presque toujours par un départ, un silence.
"-Viens avec moi.
- ..."
Il part.
Il n'y a jamais une parole d'amour réciproque, toujours des silences, des regards détournés, des fuites en avant.
Qu'est-ce que des mots dans une relation amoureuse ou dans une rupture ?
Oui, les mots n'y peuvent rien.
L'amour, un emprunt du corps, ce à quoi le héros se refuse progressivement, puis définitivement. La quitter, pour ne pas se faire emprunter.
"Si ma mémoire est bonne, ce fut là notre dernière rencontre. Je n'entendis plus jamais parler d'elle."
" - Pourquoi ne peut-on pas revenir en arrière ?"
Il ne se retourna pas et eut l'impression de monter dans un train sans fin,
lancé dans une nuit insondable vers un futur brumeux et incertain.
Le voyageur en partance pour 2046 n'a qu'une idée en tête :
Retrouver ses souvenirs perdus.
Car on dit, que rien ne change jamais à 2046.
Mais on ne peut en être certain, car nul n'en est jamais revenu.
Générique de fin.
BO magistrale.
samedi 19 mai 2007
Chronique d'une âme en peine.
Lundi.
Cherche amour éternel.
Mardi.
Ai visité une boutique, vendeur charmant.
Mercredi.
Suis retournée dans la boutique, ai acheté quelque chose. Vendeur plus qu'attirant.
Jeudi.
Crois avoir définitivement trouvé l'amour. Quelle aubaine ce vendeur !
Vendredi.
Heureuse de vivre, pimpante, le paradis de l'amour s'ouvre à moi.
Samedi.
Ai appelé le vendeur, l'ai remercié une fois de plus de ce qu'il a fait pour moi.
Dimanche.
Coco me dit tous les jours qu'il m'aime, s'il n'obtempère pas, je le prive de nourriture.
Les perroquets sont de curieuses bêtes, on ne remerciera jamais assez les animaleries...et leurs vendeurs.
Tohu-bohu.

- Vous reprendrez bien un peu de "vague à l'homme" ?
Comment va la douleur ? - Elle se porte à merveille, douce et ponctuelle.
Mal doux à l'heure.
Comment font-ils pour écrire des livres entier ? - ...et le mystère ne fut jamais résolu.
Pahssif...histe,
Pahssif...hic,
Battez-vous !
On peut se demander si le silence pur existe, ou si on est voué à toujours entendre le tic tac d'une montre, le ploc ploc d'un robinet qui fuit, le bruit d'une feuille, le cri d'un animal, le soupir d'un être humain...
"...subitement aphone...lorsqu'enfin, on peut crier qu'on a retrouvé sa voix."
Le silence a son mot à dire.
Tartempion : n.m. fam., péjor. Personne que l'on ne connaît pas ou que l'on ne veut pas nommer.
2007.
Un grain de sable dans l'immensité désertique,
un grain dans la petitesse du cervelet.
"I see a red door and I want it painted black
No colors anymore I want them to turn black."
Jean Renoir n'est qu'une Grande Illusion,
alors d'autres vadrouillent.
In et puis sable,
Grain de sel,
manque de sable.
Varicelle.
- Il paraîtrait que quiconque montait à bord du radeau de la Méduse était pétrifié.
Info ou intox, nul ne sait ! tout le monde reste de marbre.
Mais, je ne leur jette pas la pierre.
Un suicide de vieillesse.
Si l'argent n'a pas d'odeur, au moins a-t-il des sentiments, en témoigne l'argent content.
Voyez vous, ces choses-là, se sentent.
- Elle est Pah r'ti au front, sans les sourcils.
Blagues.
la plus connue au monde, paraît-il.
C'est une fillette qui va dans la cuisine :
- Maman maman passe moi le chocolat !
- Non chérie.
- Maman maman passe moi le chocolat !
- Non chérie, attrape le toute seule.
- Mais enfin maman, tu sais bien que j'ai pas de bras !
- Ahhh ! pas de bras ! pas de chocolat !
"Pourquoi les Belges vont à la messe avec des baquets d'eau ?Pour l'avé Maria."
"Pourquoi Jésus n'a pas pu jouer le match de foot entre Jérusalem et Nazareth ? Parce qu'il était suspendu..."
"C'est quoi la différence entre un somalien riche et un somalien pauvre ? Le somalien riche il a une rolex autour de la taille. "
Est-ce qu'à lier ? Un fou !
Télérama, premières pages.
"Donc d'après les experts, nous avons une chance sur 2 de développer un cancer, une chance sur 3 d'avoir une maladie cardio-vasculaire, et une sur 4 d'avoir la maladie d'Alzheimer.
Et si on nous laissait une seule chance de vivre heureux en attendant la mort ?"
2006.
- Un jour, une étincelle caractérielle dit aux autres :" - Je m'enflamme pour un rien. "
"À l'école tout le monde me détestait parce que j'étais trop populaire."
"Je n'ai pas de rancune... même contre des gens qui m'ont fait des choses que je n'oublierai jamais."
"Ma mère m'a dit de ne pas accepter les bonbons des parfaits inconnus, en même temps, personne n'est pahrfait."
"J'ai déjà essayé avec les gants, mais c'est pas le feu."
Il est plus facile de s'autopersuader de ne rien faire, que l'inverse. Essayez, c'est prouvé.
Silence is golden, but when it theatens ; your freedom, it's yellow.
Sentence by Sir Edmund Burke.
Une charade qui est assez...charadesque.
* Mon premier est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon second est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon troisième est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon quatrième est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon cinquième est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon sixième est une rondelle de saucisson sur un boomerang
* Mon tout est une saison.
Avec des "si", on refait le monde.- Non, on coupe du bois.
"D'où venons-nous ? De nulle part.
Où allons-nous ? Au néant.
Le paradis, l'enfer, la réincarnation, foutaises ! Tout cela n'est que foutaises.
Foutaises, mes enfants.
Dieu n'existe pas, voilà.
Rien sous la terre, rien dans le ciel.
N'oubliez jamais que nous sommes faits d'eau, de calcaire et de sodium.
Et que, tous autant que nous sommes, nous retournerons à l'état de fossile.
Vu ?"
Tiré d'un téléfilm.
"Pourquoi certains écrivent-ils ? - Parce qu'ils n'ont pas assez de courage pour ne pas le faire."
C'est ça la culture, c'est un peu chiant, c'est bien ; chacun est renvoyé à son propre néant. (Michel Houellebecq)
Invention : La revue littéraire Le monde des spectacles invite ses lecteurs à s'interroger sur ce qui fait la spécificité du théâtre, en partant de la formulation suivante : « Pour moi, le théâtre, c'est ... ». Imaginez la réponse qu'a pu envoyer l'un de ces lecteurs.
Pour moi, le théâtre c'est la douce folie d'un auteur qui nous happe dans son imaginaire.Venez embarquer sur le paquebot de l'absurde en compagnie de Ionesco ! Il vous fera découvrir une jeune fille qui a presque tout pour être un génie ! Je dis bien presque tout, car, bien qu'elle sache à merveille manipuler les additions (« très en avance pour son âge »), elle ignore tout des soustractions. Mais heureusement pour elle, au cours de sa leçon, son professeur essayera de lui apprendre tout ce qu'elle ignore alors. Mais, sa justesse en langue la perdra ; parce qu'elle ne sait pas dire «Les roses de ma grand-mère sont aussi jaunes que mon grand-père qui était asiatique», elle mettra son professeur dans d'atroces colères qui le conduiront au pire. Tout juste le temps de la cacher avec ses « anciennes » élèves, que le vaillant professeur est reparti pour une nouvelle leçon ! Le rebondissement à la fin de la pièce pousse le spectateur à en sourire, et personnellement, j'en redemande !
Promenons-nous un peu sur le quai, ne serait-ce pas la spectre que recherche Hamlet ? Pauvre torturé qui finira bien mal comme chaque personnage de son entourage. Shakespeare devait sans doute broyer du noir lorsqu'il écrivit sa pièce, n'était-il pas doucement fou d'imaginer une telle histoire macabre ?
Voyez-vous au loin ce pompier ? On dirait qu'il semble perdu...ou peut-être cherche-t-il quelque chose...oui ! ça doit être cela ! Conseillons lui d'aller chez ce brave couple-là...vous savez bien...les Htims, non ! Je me trompe ! Les Smith ! Peut-être y trouvera-t-il du feu anglais...Ionesco était décidément un grand maître de l'absurde, prenant beaucoup de libertés (« l'humour, c'est la liberté »), ses pièces sont vraiment un plaisir avec ses personnages tous plus drôles les uns que les autres. À défaut d'avoir transformé une tortue en chapeau, il aura transformé des comédiens en rhinocéros.
Oh ! Regardez l'îlot au loin.. ! On dirait qu'il y a deux hommes...au pied d'un arbre, un saule je crois ! Qu'est-ce qu'ils font ? Quoi ! Il y en a un qui essaye de se pendre ? Mais pourquoi.. ? Parce que Godot n'est pas venu hier, ni aujourd'hui, ni demain, ni après-demain d'ailleurs...La façon, dont Beckett termine sa scène est, je trouve, magistrale. Après que les deux clochards se sont mis d'accord pour partir, ils restent au même endroit et « RIDEAU ». Cette fin résume la pièce, elle est construite comme cela, de dialogues sourds de fous. Les personnages secondaires sont eux aussi magistraux, le maître qui tyrannise son esclave...J'admire ces auteurs qui écrivent, on a l'impression, n'importe quoi mais qui parviennent à captiver le lecteur, l'emportant dans leur monde.
J'entends du bruit à l'avant, des cris plutôt... « Père Ubu ! Père Ubu ! » Rapprochons-nous donc ! Ils sont, ma foi, bien grossiers par-là ! N'hésitant pas à dire un juron par phrase, de « merdre de merdre » à « de par ma chandelle verte ! » en passant bien évidemment, par les menaces de mort, éloignons nous-en vite !
C'est déjà plus calme par ici...oh ! Tous ces gens qui pleurent, qu'ont-ils ? Trois deuils les accablent : ils ont perdu la petite Antigone, son fiancé Hémon et la mère de la petite princesse. Antigone d'Anouilh est vraiment la première pièce de théâtre que j'ai appris à aimer. Les tirades d'Antigone sur la vie, sur sa mort, sur les interdits qu'elle combat, sont époustouflantes. Le théâtre, c'est donner l'envie à un spectateur ou un lecteur d'apprendre par cœur toutes les répliques d'une pièce sans que cela soit une corvée. Antigone a été cela pour moi, elle a produit ce déclic. Bien sûr, c'est une tragédie, aucun moyen de rire donc, mais elle est tellement bien écrite.
Nous allons faire escale et justement j'aperçois un théâtre tout près. Je vais clore cet article en disant que le théâtre, c'est le bonheur de partager la folle imagination d'un auteur.
Références dans l'ordre à :
- La leçon d'Eugène Ionesco
- Hamlet de William Shakespeare
- La cantatrice chauve, Rhinocéros d'Eugène Ionesco
- En attendant Godot de Samuel Beckett
- Ubu roi d'Alfred Jarry
- Antigone d'Anouilh
Tu sais ce qu'il a dit, Barry White ?
Référence cinématographique à Ni pour, ni contre (bien au contraire).
Une blague.
En tant que jeune curé, très angoissé, après avoir été incapable de prononcer un seul mot le jour de mon premier sermon, je demandais conseil à l'Archevêque pour être à la hauteur le dimanche suivant. Ce dernier me conseilla de me verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau pour être plus détendu. Le dimanche suivant, je me sentis si bien que j'aurais pu parler n'importe où et de n'importe quoi. De retour à la sacristie, je trouvais une lettre laissée par l'Archevêque, ainsi rédigée :
Mon fils,
La prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans la vodka. Ensuite, je vous fais part de quelques observations afin que ce que j'ai vu aujourd'hui ne se reproduise pas.
1 _ Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
2 _ Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de la serrer dans vos bras et de l'embrasser
3 _ Il y a 10 commandements et non 12.
4 _ Les apôtres étaient 12 et pas 7 et aucun n'était nain
5 _ Nous ne parlons pas de Jésus-Christ et ses apôtres comme "J.C et co"
6 _ Nous ne nous référons pas à Judas comme "ce fils de pute"
7 _ Vous ne devez pas parler du Pape en disant " le Parrain"
8 _ Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.
9 _ L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
10 _ Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l'autel
11 _ Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritif à consommer avec le vin de messe.
12 _ Les pécheurs iront en enfer et non "se faire enc..."
13 _ L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pascelle de faire la chenille dans toute l'église.
14 _ Et enfin, sachez que l'homme assis près de l'autel auquel vous vous êtes référé comme " le pédé" et "le travelo en jupe", c'était moi.
Sincèrement,
L'Archevêque.
P.S : Jésus n'a pas été fusillé
Poison d'avril et des 11 autres mois, également.
2006, il comporte pah mal de faiblesses, mais nulle envie de le laisser à l'abandon.
Hier, pour la première fois, je me suis piquée. Nous l'avions décidé d'un commun accord, lui me disant que c'était bien pour moi, moi qui hésitais. Pourquoi faire ? Je n'en avais aucun besoin, en plus ça allait faire mal, ça allait piquer. Lui, côtoyait les seringues aussi souvent qu'il le pouvait, elles ne lui faisaient plus peur, au contraire, il en avait absolument besoin. Hier est arrivé trop vite, je n'avais pas mangé, le ventre noué, c'est toujours difficile les premières fois. Il m'accompagnait souriant, relaxé, bien sûr qu'il le pouvait ! Il connaissait déjà. On m'a dit qu'il fallait que je me couche, ça serait mieux pour moi, surtout ne pas penser, ne pas réfléchir à ce que je faisais ici. Une dizaine de personnes était déjà présente, je n'étais pas la seule aliénée à m'être laisser fléchir si facilement. Micro-lame qui déjà, charcute mon épiderme, qui traverse ma peau, jusqu'à ce liquide sanguinolent. Je plonge, ma tête est lourde, je m'enfonce...non ! ne me sortez pas de là, je suis si heureuse...Sourire aux lèvres, bleu à l'avant-bras, qu'y puis-je ? Je parviens à peine à réouvrir les yeux, encore droguée de cette sensation d'enivrante plénitude. Lorsqu'enfin je me suis réveillée, je n'étais plus moi, je suis rapidement retournée chez moi, vite me coucher. Je suis exténuée, vidée, fantôme livide dans mes draps aussi blancs que moi. Je m'endors, enfin, on est aujourd'hui. Le temps est passé trop vite. J'ai rêvé cette nuit, rêvé que mon sang allait pouvoir servir à une personne malade. Rêve prémonitoire ou non, je reste fière de m'être piquée.
J'essaye de vivre en rêvant, toujours en rêvant.

2006.
Titre tiré d'Habana Blues.
Artiste n. 3. (Souvent péj.)
Personne qui, pratiquant ou non un art, aime les arts, la bohème, le non-conformisme.
¤ adj. Litt. Qui a ou manifeste le goût des arts, l'amour du beau.
J'aime cette notion d'artiste, de marginal, de non j'fais pas comme les autres, de passion, de j'm'en fous.
Je regardais, enfin, écoutais un concert, puis je me suis perdue dans mes pensées. Je songeais aux funambules, de là s'engagea une conversation entre mon encéphale droit et mon encéphale gauche.
Le premier prit la parole pour dire que c'est con un funambule, qu'il risque sa vie pour rien. Mais, le deuxième, un peu artiste ce soir-là, se dit que finalement c'était cool d'être funambule. De vivre au péril de sa vie, de marcher comme ça sur un fil, parce que la vie n'en tient qu'à un. Jolie allégorie, en somme.
Marcher dans l'air sur un morceau de nuage par passion, c'est chouette, non ? Je tombe, je meurs, je ne tombe pas, je continue jusqu'à ce que ? C'est fun en bulles. On devrait faire une B.D d'un funambule, les bulles sont déjà présentes, il ne manque que les dialogues et les regards angoissés de la foule. Malgré les yeux embullés, tous ne voient que lui. Le funambule foule le fil.
"Les funambules, tu connais ? - ces gens qui se lèvent de leurs lits, quand ils dorment ?"
"Tu crois qu'il y a des funambules déséquilibrés ? - oui, mais pas pour bien longtemps jusqu'à ce qu'ils soient par terre ou en terre."
Rien envie de ne rien faire !
POZZO (soudain furieux). - Vous n'avez pas fini de m'empoisonner avec vos histoires de temps ? C'est insensé ! Quand ! Quand ! Un jour, ça ne vous suffit pas, un jour pareil aux autres il est devenu muet, un jour je suis devenu aveugle, un jour nous deviendrons sourds, un jour nous sommes nés, un jour nous mourrons, le même jour, le même instant, ça ne vous suffit pas ? (Plus posément.) Elles accouchent à cheval sur une tombe, le jour brille un instant, puis c'est la nuit à nouveau. (Il tire sur la corde.) En avant !
[...]
VLADIMIR. - Alors on y va ?
ESTRAGON. - Allons-y.
Ils ne bougent pas.
RIDEAU
Samuel Beckett - En attendant Godot.
"Dis p'pa, ça repousse les amygdales ?"

Fermez votre clapet, je regarde Klapisch ! Clapotis, flicflacfloc.
Les poupées rusent dans une auberge espagnole.
Le premier possède quelques longueurs, notamment dans la première partie.
L'épilogue...était-il indispensable ? Bien évidemment ! "Désormais, je vais faire ce que j'ai toujours rêvé de faire : écrire."
Image d'un écran d'ordinateur, traitement de texte ouvert qui porte ces quelques mots farfelus : "L'auberge espagnole."L'image de l'avion qui décolle est sympa, Cécile de France, la belge, est très belle.
Le deuxième...hum qui a dit "Un régal" ? oups, ça doit-être moi.
C'est peut-être Audrey Tautou qui m'influence, mais je qualifierai ce film d'anti Fabuleux destin d'Amélie la poulaine.
Après avoir été quelque peu déçue du premier, je ne m'attendais à rien de bien de la suite, que c'est bon d'avoir tort.
Le couple imagé sur le côté est fabuleusement beau : Romain Duris et Kelly Reilly ; Xavier et Wendy.
Duris a un charme indéniable, je dirai que c'est sa voix. Charmante, charmeuse.
Colère.
"C'est quoi ce bordel avec l'amour-là ?
Comment ça s'fait qu'on devienne dingue à ce point ?
T'imagines le temps qu'on passe à s'prendre la tête là-dessus ?
Quand t'es seul, tu te plains : est-ce que je vais trouver quelqu'un ?
Quand t'as quelqu'un : est-ce que c'est la bonne ?
Est-ce que je l'aime vraiment et est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime ?
Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ?
Pourquoi on se sépare ?
Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça part en couilles ?
Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout l'temps-là.
Pourtant, on peut pas dire qu'on n'y connaît rien, on est préparé quand même !
On lit des histoires d'amour, on lit des contes, on lit des romains d'amour, on voit des films d'amour...
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour-là !"
Apaisement.
"J'ai repensé à toutes les filles que j'avais connues, avec qui j'avais couché ou même que j'avais seulement désirées. Je me suis dit qu'elles étaient comme des poupées russes.
On passe sa vie entière à jouer à ce jeu-là, on est curieux de savoir qui sera la dernière.
La toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres.
On ne peut pas l'attraper directement, on est obligé de suivre un cheminement.
Faut les ouvrir l'une après l'autre en se demandant à chaque fois : Est-ce que c'est elle la dernière ?"
Vide, vide d'en haut, vie d'en haut.
Décembre 2005.
Article pour parler de moral, ça tombe bien j'ai une grande morale :
- détester les questions çavatantes.
Démonstration :
Perso A : salut, ça va ?
Perso B : oui et toi ?
Perso A : ça va.
Perso B : ok.
Fin de la conversation, on aurait pu s'éviter des discours inutiles.
Effet inverse :
Perso A : salut, ça va ?
Perso B : non et toi ?
Perso A : pourquoi ?
Perso B : parce que. (ou parce que + suite.)
Perso A : :( (ou :'(, :"(, :/, \: tous les smileys tristes quoi.)
Fin de la conversation, on aurait pu s'éviter des discours inutiles.
Dans un autre genre existe aussi :
Perso A : sa va ?
Le perso B est hors-ligne.
Trêves de MSNerie, virtuellement parlant, c'est simple ! Mais dans la réalité, c'est horrible ces gens çavatants.
Exemple concret :
8h "oui ça va et toi ?"
8h30 "ué."
9h "ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii."
10h (juste une heure de répit) "oui..."
10h30 (surtout ne pas craquer, conservez un air serein, j'ai rien entendu, t'as entendu quelque chose toi ? oh t'as vu dehors, il pleut) "silence donc."
Ce gentil exemple concret a répondu 4 fois à la même question de la même personne, 4 fois sur 5. Pour n'avoir pas répondu la cinquième fois, il passera pour un asocial, malpoli, grincheux, ours mal léché. Le pauvre exemple concret n'aura pas eu de chance décidément. Cet exemple concret n'est pas comme moi, parlons de moi tiens ! Face à de telles agressions, que fais-je ? Je réponds la première fois parce que je suis encore dans mon lit, je réponds très poliment la deuxième fois, quant à la troisième fois, je passe directement à la pluie. Il y a des tas de vocations médicinales : ils se préoccupent tous de votre santé, en vous demandant incessamment si ça va ou non.
Il n'y a pas d'échelle du bonheur, alors, j'en crée bien aimablement une.
10 ! Le maximum, vous allez bien, vous avez sauté de votre lit à pieds joints ! vous chantonnez "la vie est belle, le monde et beau et j'ai envie de crier..." et là vous criez votre bonheur.
9 ! Un quasi-maximum, la journée s'annonce bonne pour vous, vous chantonnez "la vie est belle, le monde et beau et j'ai envie de crier..." mais vous vous abstenez de crier.
8. Un quasi quasi-maximum, la journée va se passer dans la joie et la bonne humeur, vous voyez des oiseaux chanter et vous souriez béatement.
7. On s'éloigne lentement mais sûrement du maximum. Vous vous levez du pied droit. Jetons un coup d'oeil par la fenêtre, y a du soleil et des oiseaux.
6. Vous avez failli poser votre pied gauche avant le droit sur le sol, mais vous vous ravisez ! Légère brume sur la ville encore endormie et vous, vous êtes debout.
5. Voulant absolument poser le pied droit à terre, vous ne faîtes qu'un avec vos draps, et vous élardez par terre. Votre auriculaire saigne.
4. Pas d'histoire de pieds cette fois-ci, vous projetez votre radio-réveil beuglant par terre, celui-ci vous entraîne dans votre chute. Vous êtes un paillasson.
3. Roulé-boulé sur le côté, votre nez a touché terre. Vous rampez jusque la cuisine, vous munissez d'une biscotte, allez à votre fenêtre et la jetez sur un moineau piaillant. 1-0.
2. Réveil en sursaut, déja 10 minutes que le réveil sonne. Vous zombitez pour parvenir à la cuisine, pestez contre les oiseaux et n'avez pas le temps de boire votre excitant du matin.
1. Vous fantômez avec votre boulet aux pieds, en l'occurence les draps dont vous n'avez pas pu vous dépêtrez, lancez la machine à café. Au final, vous buvez de l'eau chaude; le paquet de café est toujours bien au chaud dans son tiroir.
0. Alarme, warning, Achtung. Lancer du réveil contre le mur en face, chute de vous aux pieds du lit, les doigts des deux mains sont mortellement touchés. Déjà une demi-heure de retard. La machine à café ne fonctionne plus, le bol ne sert à rien. Ouverture de la fenêtre lancer de bol sur le chat qui vient miauler à la porte. 1-0. 1h de retard. Vous vous recouchez.
Parfois on vit, parfois on meurt, parfois c'est drôle, parfois c'est triste.*
"Comment séduire une femme dans seize départements à la fois ?
Il faut d'abord s'assurer qu'elle est Seine, Gironde et bien en Cher. Lorsqu'on sent son Eure venue, on commence par lui caresser le Haut-Rhin puis on descend vers le Bas-Rhin. On contourne alors l'Aisne pour entrer dans la Creuse. Là, se trouve quelque chose de bien Doubs. Sans perdre le Nord, on attend que ça Vienne et, si on ne se débrouille pas comme un Manche, on peut y rester jusqu'à l'Aube. En Somme, il ne s'agit Pas-De-Calais pour être un Hérault !"
Broc imbriqué dans une baraque.

Elle est comme une désespérée,
Grain, au milieu du Rhin
Garde ! Au milieu de rien.
Faisant de son lit l'épave d'un bateau
Pierre qui la maintient au fond
Soeur voulant un appui
Sans se soucier des êtres chers,
Chant un bout d'eau
Rayée ou non, elle s'en moque
Heure qui ne défile plus
Vieux temps qui passe
Tel l'Éternel
On bonifie.
Elle veut sombrer
Dans une chappe,
De plomb ou de Ronds,
Mais faîtes que ce soit long.
Éloge d'une partie du corps, autrement dénommé "Blason".
"La joue renaît telle le Phoenix de ses cendres."
Ton joug tu imposes
Tu es toute rose
D'avoir trop joué
Toute la journée
Une joue en feu
En joue, feu !
Soudainement, tu te creuses
Lorsque tu n'es pas heureuse
Tu perds tes couleurs
Face à ce malheur
Tu n'es plus enjouée
Tu n'es plus qu'un jouet
Loin de te dégonfler
Te revoilà comme tu plais !
Joufflue à souhaits
Reine du visage
Comment être sage
Quand on espère seulement
Te croquer à pleines dents.
Pirouette, chansonnette.
Il m'a dit t'es belle
J'ai dit je sais pas
Il m'a dit tu m'aimes
J'ai dit ça dépend des fois
Il m'a dit, j'te veux
J'ai dit c'est pas à moi
Il m'a dit violoncelle
J'ai dit Ah
Il m'a dit t'es pucelle
J'ai dit j'suis plus celle que j'étais
Il m'a dit tu ...
J'ai dit à l'occasion
Il m'a dit les occaz c'est naze
J'ai dit si tu veux du neuf
Va t'faire cuire un oeuf
Et il est parti.
Ah...des Elles.
Des maux d'aime aux dés.
Texte : suite de phrases qui forme un tout écrit.
Fut une période où j'aimais...
Depuis quelques jours déjà, cette idée était ancrée dans son esprit. Maurice voulait mettre fin à ses jours. Comment ? Il ne savait pas encore. Mais pourquoi, il ne le savait que trop...Maurice se sentait inutile, il était las de tout, de sa vie insipide, de son quotidien monotone...et de toutes ces choses-là qui font qu'on arrive à haïr cette vie.Maurice était seul, désespérément seul et toujours aussi seul.Une fois, juste une fois, il y avait eu quelqu'un dans son quotidien morne mais juste une passade si courte qu'il avait presque oublié qu'une fois dans sa vie il n'avait pas été seul.Il avait aussi un ami, un unique ami, enfin Maurice se demandait s'il pouvait vraiment considéré Martin comme un ami. Celui-ci était plutôt grand et mince, ses grands yeux bleus faisaient craquer les femmes. Martin était pour ainsi dire l'opposé de Maurice. Lui était plus gros que la moyenne et avait des yeux globuleux. Il était banal, transparent aux yeux de tout le monde. Il jalousait son ami qui avait tout pour plaire, un bon métier, un physique avantageux et de charmantes compagnies. Maurice voyait des femmes et des femmes défiler dans la vie de Martin toutes plus belles les unes que les autres. En effet, Martin et lui habitaient sous le même toit, c'est pourquoi au fil du temps, Maurice avait développé une sorte de rancœur envers Martin. Il aurait tout fait pour être comme lui, le dieu qu'on idolâtre sans pour autant réussir un jour à l'égaler.Maurice, lui tournait en rond sans savoir quoi faire, sans but vraiment qui pourrait éviter sa fin tragique. Si, il avait juste un but : attendre que Martin rentre du travail sans doute avec une de ses jolies collègues, et qu'il lui donne de quoi manger.Parfois, il se demandait ce que serait sa vie s'il n'avait pas rencontré Martin. Maurice était totalement dépendant de Martin, sans lui, il serait mort depuis longtemps déjà.Il se serait certainement fait bouffer par ce monde cruel où chacun ne vit que pour soi, où personne ne compte aux yeux de personne. Dans ce monde de prédateurs, de requins, il aurait été une cible facile. Mais Martin était arrivé et l'avait sauvé de ce monde de faux semblants, de faux amis.En même temps, Maurice éprouvait quelques regrets, il se demandait si cela n'aurait pas mieux valu. Ainsi, il n'aurait embêté personne, ne serait à la charge de personne et n'aurait plus de démons intérieurs qui le rongeaient à petit feu.Depuis quelques jours déjà, Maurice ressassait ses idées noires. Personne, ni même Martin ne remarquait qu'il allait mal. De toute façon, qui aurait pu voir son mal être, qui aurait pu se soucier une minute de lui ? La réponse était si simple : personne. Personne ne se préoccupait de lui. Maurice faisait partie de ces vieux meubles, un vieux truc posé là depuis toujours qu'on a remarqué au début et qu'au fil du temps on a oublié.Maurice se sentait vieillir, le temps l'emportait sans qu'il puisse émettre une protestation. De toute façon cela ne servait à rien, puisqu'il allait abrèger ce peu de temps qu'il lui restait à vivre. D'ailleurs, Maurice n'appelait plus sa vie une vie, mais une perte de temps qu'on s'efforce pourtant de rallonger au maximum. Tout le monde essaye de grappiller ces précieuses minutes qui nous procurent des instants de bonheur, de joie, de gaieté. Tout le monde, sauf Maurice. Maurice haïssait sa vie, du plus loin qu'il remontait dans sa mémoire, il ne lui semblait pas avoir été heureux. Jamais. Il avait beau réfléchir mais non, il ne trouvait rien.Ou à moins bien sûr, de considérer sa rencontre avec Martin comme un fait heureux...Bref. Maurice n'avait plus la force de penser, il avait juste une envie, celle de s'en aller.Il avait pris sa décision, cette décision irréversible.Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre que Martin rentre et il se tuerait durant son sommeil. De cette façon, Martin passerait encore une bonne nuit, même si Maurice se doutait que sa mort ne gâcherait pas le sommeil de Martin.Quelques heures plus tard, Martin rentra le regard vide de toute expression. Comme si, ironie du sort, il se doutait que quelque chose se tramait. Ce soir-là, il ne nourrit même pas Maurice, il avait d'autres préoccupations. Des préoccupations qui lui étaient peu communes. Il s'assit à la table, prit une feuille vierge et commença à la noircir, tout cela sous le regard de Maurice qui n'en perdait pas une miette. Maurice se demandait à qui Martin pouvait bien écrire, ce n'était pourtant pas dans ses habitudes, surtout en fin de soirée.Martin n'écrivait à personne en particulier, mais à tout le monde en même temps. Il avait besoin de libérer sa conscience, d'expliquer son geste. Ce geste qui depuis vingt-quatre heures le culpabilisait, ce geste qui en fin de compte le faisait entrer dans la cour des meurtriers. Il frissonna à la pensée de ce mot « meurtrier ». Non ce n'était pas possible, pas un gars comme lui, ne dit-on pas que ça n'arrive qu'aux autres ? Comment cela avait-il pu lui arriver à lui ? Il ne parvenait pas à répondre à cette question. Il avait un semblant de réponse avec cette phrase : « l'amour fait des ravages. » Son amour trop grand, trop fort envers une de ses collègues de travail l'avait poussé à la tuer. Son histoire était digne d'un scénario de film : il était tombé amoureux d'elle dès qu'il l'avait vue, ils s'étaient aimés, elle était mariée, elle voulait le quitter. S'ensuivirent des discussions houleuses, des gestes brutaux, il l'avait poussée, elle était tombée. Morte sous le choc.Il avait tué la femme qu'il aimait, toute la journée des remords l'avaient hanté. Il n'en pouvait plus. Il était à bout, n'arrivait même plus à se regarder dans une glace, alors qu'avant c'était son passe-temps favori.Sa vie était brisée à jamais. Comme il aurait voulu être Maurice. C'était stupide de sa part de dire cela, contraire à la logique, mais oui il voulait être comme Maurice en cet instant précis.La nuit était déjà bien avancée. Martin était parti dans sa chambre avec sa lettre. Maurice se sentait prêt, il fixa une ultime fois la croix fixée en face de lui. Il s'en remettait à Dieu, s'il en existait un pour lui...Une détonation retentit suivi bientôt des douze coups de minuit.Le lendemain, un voisin accompagné de deux policiers pénétra dans l'appartement de Martin. Ils l'appelèrent en vain. Enfin, ils le trouvèrent dans la chambre... Mort. Il s'était suicidé, une lettre posée sur le lit expliquait son geste. Le voisin effondré courut dans la cuisine et s'affala sur une chaise. Mais son regard fut attiré par quelque chose : un corps inerte. Un prénom lui vint aux lèvres. Maurice, c'était Maurice. Le poisson rouge de Martin était là, inerte sur le carrelage. Une idée farfelue lui vint à l'esprit. Le poisson rouge avait dû sentir la mort de Martin et se l'était donnée ensuite. Il secoua la tête, ses idées étaient embrouillées à cause de la perte de son ami.Mais non, l'histoire est toute autre, les hommes sont malades et se suicident. On ne pense jamais aux animaux. Pourquoi un poisson ne pourrait il pas se comporter comme un homme et agir comme tel ? Après tout, homme ou poisson, il n'y a pas tant de différences, l'issue est la même...
...Qui a dit que le temps pahssait trop vite ?
Un grand vrac !

2005.
- Emile n'aime pas la nuit, bah oui Emile hait une nuit.
- Il y a des papillons de nuit, mais aussi...
...des pensées de nuit. Pour le moins idiotes. En même temps, ce sont les miennes. Sourire. Par contre, ça réveille. Pas sourire. L'ennui, la nuit, c'est qu'on ne sait pas si l'inuit a lu "Nuites". Céline oui ! C'est Line, oui. C'est l'inouï. C'est inouï la nuit.
- Qu'a dit Jeanne d'Arc a dit sur le bûcher ?
"Vous m'avez pas crue, vous m'avez cuite."
Juste avant d'ajouter, "j'veux descendre, je veux des cendres.."
- Elle est très indécise,
On doit souvent lui redire,
Lorsqu'il est de temps de partir,
"Allez ! On y va Lise !"
- Je pense en remplissant la mienne. Lorsque je n'aime pas, je mange du pain, parce que ça compense. Mais j'aime pas les chaussures compensées ! et vous compensez-vous ? Avez-vous des pensées pour des chaussures qu'ont pensé ?
- J'ai pensé que les gens seuls (mais y a les gens avec), ils allaient souvent chez le boulanger pour acheter du pain, comme ça ils avaient d'la mie.
- J'ai une mine épouvantable, je ne suis pourtant pas un crayon, se dit-elle. Après cette petite réflexion des plus anodines, elle commença à se poser des questions. Tout s'éclaira en elle, même si elle était des plus ternes. Et si, justement c'était un crayon ? Et si, justement ses parents étaient des crayons ? Mais c'est bien sûr ! Ils l'avaient abandonnée ! Elle les comprenait cependant, de simples crayons ne pouvaient pas l'élever ! Elle comprenait maintenant, cette manie de fourrer mille et un crayons dans sa trousse, c'était pour combler le manque, se rapprocher de ses racines. Anti-gommes, sinon ce n'est pas un vrai crayon ! Un crayon, vous vous rendez compte ! Si les autres savaient ça, ça ferait bic bic bic hourra ! Comme tout crayon, elle aimait les couleurs, elle était un crayon de Soleil.
Suite de la chronique : "J'ai une mine de papier mâché."
2006.
- Les gens pensent que le temps passe trop vite, ils se trompent, vous le savez. Puisque c'est l'inverse, il reste impassible, impassable, impossible, et les gens, eux, ils ne savent que mourir. Mourir avec un r, puisqu'on ne meurt qu'une seule fois, mais nourrir avec deux r, puisqu'on se nourrit plusieurs fois.
- Pourquoi Sylvester Stallone fait de la boxe ? Parce que ça le rend beau.
- Qui est Lazare ? Lazare n'est pas un saint, prenez gare.
Cinéma.
Festen, film danois.
À voir, à revoir, à prévoir, à promouvoir, à recevoir, à concevoir, à émouvoir, à peignoir, à...j'ai déraillé.
- La tolérance, c'est quelque chose de magique que les gens ont. Enfouie, bien ancrée dans leur mentalité.
Je ne suis pas contre les pratiquants catholiques, bien au contraire, s'ils sont cons, ils l'ont choisi.
Les homosexuels ? Je les accepte parfaitement, après tout, c'est leur cul.
Et les pauvres bêtes utilisées à des fins scientifiques là, les cobayes, c'est pas mes oignons.
Les Noirs, enfin les personnes dont la peau est noire, y a pas de souci non plus, tant qu'ils fabriquent toujours du sucre et du cacao.
- Je rêve de devenir photographe, j'ai tout pour : je photographie des libellules sur des nénuphars avec mon appareil numérique.
- Je ne regarde pas Rain Man, il a trop plu aujourd'hui et ça ne m'a pas plu. Finalement, je l'ai regardé, même qu'il y avait du soleil finalement, alors ça m'a plu quand même, mais y a pas eu d'arc-en-ciel, ça c'était moyen.
- Je suis enrhubée, encore, à force d'être toujours enrhubée, je vais chopper la rhubéole.
- "Métropolis est un film allemand muet. - Il est sous-titré, au moins ?"
- "Je n'aime pas les marques sauf quand elles étaient allemandes. La blague ? Deutschmark."
- "Parle moi, j'ai besoin d'un meuble. Sois commode."
- "Pourquoi certains écrivent-ils ? Parce qu'ils n'ont pas assez de courage pour ne pas le faire."
Toutes ces questions qu'on se pose...
...et dont on n'espére pas obtenir une moindre réponse.
- Auraient-ils été fiers de moi ? (et par extension, le sont-ils ?)
- Pourquoi, aujourd'hui ? (demain n'aurait pas suffi ?)
- Tous les clowns sont-ils tristes ? (être joyeux, un baume ?)
- Est-ce qu'il existe des personnes qui réfléchissent trop ? (moi ?)
- Les personnes gentilles sont-elles plus sadiques que les autres ? (ça existe, la gentillesse ?)
- Dieu, le destin, un dieu, la providence ? (rien ?)
- Vouloir plus, est-ce le but d'une vie ? (à moins que le bonheur peut-être ?)
- À quoi bon écrire, alors que ça ne fait que noyer mes idées ? (quelles idées ?)
- Pourquoi vouloir des réponses, toujours ? (et ne pas se contenter de Quelquefois ?)
Vous pouvez passer au niveau 2, article de présentation mièvre effectué.
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