mardi 26 juin 2007

Une sinécure ; un cinéma.


La chute de l'ange.

http://www.youtube.com/watch?v=AQ_eOagHb5s
Court-métrage, et pourquoi on regrette la faible diffusion de courts-métrages lorsqu'on voit celui-ci. Insensibles, s'abstenir.

Arrêtons là,

Arrêtons de nous mentir

On n'est pas fait pour ça,

Allez viens on se tire

Avant de remballer

Avant de partir

Ici tirons un trait

Sur notre avenir

Allez viens avec moi

T'envoler

Même si on ne va pas loin

On aura essayé

Allez viens avec moi

Si on part en fumée

Même si c'est la fin

Autant partir...

En beauté.


J'ai pas choisi d'aimer, mais on m'a forcée. Je sais pas moi, ça doit être une connerie de truc universel. Ce court-métrage n'a aucun défaut : le graphisme est joli, le noir et blanc est fameux, les anges, ça fait rêver, les sirènes aussi tiens.
Vous savez, c'est une historiette mièvre, vous savez, le mièvre c'est pas ma tasse de miel, mais ce miel-là, il ne colle pas aux dents.
La chute de l'ange
, c'est une ange qui tombe, qui perd ses ailes et qui laisse tomber une valise, c'est dommage. Puis on oublie cette vilaine chute grâce à un type qui n'a rien à faire ici, sur une machine bizarre, qui tombe en rade, elle aussi. Sacrée pesanteur. Et puis, sa curiosité aidant, il (tr)ouvre une valise, contenant une huitaine de flacons. Des relents d'Alice au pays des merveilles plus tard, j'ai cru qu'en ouvrant une bouteille, il allait soit devenir un géant ou soit un nain, finalement c'est un arbre qui devient géant - Jack et le haricot magique ?
Curiosité, curiosité, il ouvre un autre flacon et en adéquation avec le dessin sur la valisette, il se voit parer de deux ailes - Icare ? Cependant, il ne se brûlera pas les ailes, le troisième flacon renferme une nuit étoilée...Allez, c'est pas le tout de s'amuser de la sorte, la jeune demoiselle en détresse du début attend les pouvoirs de son nouvel ange gardien. Et ça n'a pas l'air de vraiment marcher à voir la queue du poisson qui frétille dans sa bouche...La voilà transformée en sirène !
L'ange a bien compris qu'il lui fallait de l'eau à sa naïade, il la plonge délicatement dans l'eau...et...
Et la musique, et la dernière scène, et le spectateur...et le spectateur...n'aura jamais d'ailes, ni de queue de poisson, mais une impression de Sublime en tête.

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